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Les Rempants
Le Procès d'une société hypocrite et retrograde
Les Rempants (suite)
Lancement officiel du livre " LE PROCÈS"
Dédicace du livre " LE PROCÈS"
Veillée au bord du fleuve Djoliba avec Soumaila Cissé

De la Pisse  à la bouse.

La gestion Calamiteuse dans un pays désastreux. Oui ! Mon pays est  le seul au monde où le responsable cherche à construire  une nouvelle maison avec les briques de l’ancienne qu’il à détruite pour inadaptation.

Oui ! Mon pays est le seul au monde où le chef ne s’occupe  de son goitre  qu’après qu’il lui ait gangréné le cou. Bon ! On fait pire dans d’autre pays me direz vous. Mais comme le disait  grand-mère : « En cas de pluie, chacun sauvegarde ce qu’il a laissé sécher au soleil ». Oui ! Le  chef dans mon pays n’associe les autres fils à sa gestion calamiteuse  que lorsque la Nation est au-dessus du précipice ; cependant  les «  politichiens » nous enseignent que gouverner c’est prévoir.  Où se cache donc la faculté d’anticipation de nos chers dirigeants ? Certainement dans leur égo surdimentionné.  Que d’encre et de salive perdues pour le fameux accord de paix, lequel se révèle être de la crotte fraîche d’âne sucrée qu’on s’évertue  à nous faire boire comme du d?g? et pourtant mes frères et sœurs tombent toujours sous les balles des égarés signataires. Il faut vite, vite, vite, pour procéder à la partition  pays, mon pays afin que le parti socialiste puisse dans la métropole l’inscrire en lettre d’or dans le bilan de ses activités au sortir de sa gestion désastreuse.

-        Une conférence d’entente Nationale ! Une initiative ténébreuse   face à la montée de l’insécurité dans mon pays. Comment s’entendre quand l’essentiel est ailleurs : « jotigi ma jo jalakitigi ma jalaki ! » la plaie est encore saignante. La preuve se trouve dans l’ébullition du front sociale. Nous avons connu la grève des magistrats, celle des enseignants, des greffiers, des médecins etc. A quand celle des mendiants et des retraités ? Bientôt, si jamais nous ne prenions garde, dans un pays dirigé par les ayants fait valoir leur droit à la retraite : du Grand Chef, au Président du grand vestibule, au premier des Ministres, et j’en passe.

-        La révision constitutionnelle une mascarade pour nous jeter de la poudre dans les yeux. Pourquoi nous détourner de la misère que nous vivons au quotidien ? le pays est arrêté, bloqué dans tous les compartiments de la vie de l’homme. Pitié ! chef pitié !

-        L’art de laisser pourrir c’est allumer le feu pour ensuite  venir jouer  au pompier. Moi « Garincha » ministre des sports, puisque c’est la FIFA qui gouverne le football, le sport roi ; je donne à ma fédération son indépendance totale et fiscale. L’argent du contribuable ne servira plus à payer :

-        Le néocolonialiste sportif appelé sélectionneur national. Quelle honte ! Un étranger aux commandes nationales,  la grosse aberration.

-        Les primes de matches à des acteurs décevants.

-        Les billets d’avion à des acteurs plus commerçants que sportifs.

-        Le gîte et le couvert à un groupement d’intérêt économique (GIE).

Aussi je lui louerais les installations sportives qui sont sur le sol de mes ancêtres donc patrimoine du contribuable.

Alors je vais investir cette somme colossale dans la promotion du basket-ball, du volley-bal , du hand-ball, du cyclisme de l’athlétisme, des arts martiaux, de la boxe etc pour le bonheur des maliens.

Oui ! Ils entrent dans l’antre du football à pied avec des chaussures « baby » élimées. Au bout d’un an ou deux, je les croise dans de « gros calibres » rutilants ; cependant que ailleurs le dirigeant sportif entre dans le bureau de la fédération avec son argent, met son entreprise et sa fortune au service du sport. Dommage pour mon pays.

Ainsi nos prétendus spécialistes du football comprendront que la FIFA gère la PIPA et non mon pays.

A bon entendeur salut

GaMaKo